Aprochim déboutée de ses inlassables poursuites en diffamation contre Claude Gourvil

Entre Taude et Bellebranche s’associe à la joie de Claude Gourvil qui vient de gagner pour la troisième fois contre la société Aprochim.

Il s’agit d’un très bon signe pour notre association.

D’abord parce que la décision confirme qu’il est possible d’avoir une parole publique forte, dès lors que les propos tenus sont émis de bonne foi. Il est en effet très important que les défenseurs de l’environnement soient eux-mêmes… protégés!

Enfin, c’est la promesse d’une fin prochaine heureuse  du marathon judiciaire d’un de nos membres, lui aussi  attaqué en justice pour des propos assez comparables à ceux de M. Gourvil.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse que nous a fait parvenir Claude Gourvil

« Une nouvelle fois, la justice donne raison à Claude Gourvil, élu Europe Écologie les Verts contre Aprochim

Par son arrêt du 11 septembre dernier, la Chambre des Appels Correctionnels de la Cour d’Appel de Rennes a débouté la société Aprochim des accusations de diffamation à mon encontre. Après la Cour d’appel d’Angers dont l’arrêt avait été remis en cause par la Cour de Cassation, la Cour d’Appel de Rennes confirme le jugement de première instance du tribunal de Laval qui avait conclu à ma bonne foi dans ce dossier.

Candidat Europe Écologie les Verts aux élections législatives de 2012, j’avais écrit dans une tribune du journal le Haut-Anjou que la première loi que je déposerais, en cas de victoire, aurait pour but d’assurer la stricte indépendance des contrôles des entreprises à risques, et cité l’exemple de la Société Aprochim de Grez-en-Bouère, qui s’est vue imputer  par de nombreux médias l’euthanasie de 500 bovins et la mise sous séquestre d’une dizaine d’exploitations agricoles.

Si le retraitement des polluants est une nécessité, celui-ci doit se faire dans des conditions irréprochables pour la santé publique et en toute transparence, pour gagner la confiance des citoyens et ne pas nuire à l’image du territoire.

C’est pourquoi en 1989 déjà, les Verts Mayennais s’étaient opposés à l’installation d’Aprochim sur le site fragile de Grez-en-Bouère, en secteur rural. A l’époque, cette société avait le soutien des élus locaux. Depuis, une certaine mansuétude des services publics et un étouffant silence de plupart des élus mayennais ont été de mise. Seuls les élus écologistes (notamment moi-même au Conseil Général) et les associations de défense de l’environnement ont mis en garde contre les dangers des PCB relargués sur ce territoire.

La société Aprochim, par son acharnement à poursuivre en justice tous ceux qui osent interroger son fonctionnement tente d’imposer le silence. La Cour d’Appel de Rennes vient, une nouvelle fois, de confirmer notre droit à la parole. En tant qu’élu et militant d’Europe Écologie les Verts, j’estime qu’il est de notre devoir d’alerter lorsque c’est nécessaire. Cette décision de Justice est un encouragement supplémentaire à l’éco-citoyenneté active.«