Aprochim : herbages à nouveau pollués dans le rayon de 500m

Deux des trois pâtures prélevées à 500m de l’usine aprochim présentent à nouveau des herbages au-dessus du seuil réglementaire de 1.25 pg.

L’entreprise Aprochim accuse comme à son habitude la saisonnalité pour expliquer ce dépassement en parlant d’un phénomène de bioaccumulation estival.

Ce terme accolant bio et accumulation est trompeur car il fait croire qu’un phénomène biologique est responsable de la pollution, exonérant finalement l’entreprise de toute responsabilité.

En fait il existe bien un phénomène biologique mais au printemps. En effet la pollution est alors fortement diluée par l’accroissement rapide de l’herbe. Le reste du temps la pollution se dépose dans un milieu stable, peu dynamique et apparaît donc comme plus intense.

Le seul phénomène biologique constatable (la croissance des végétaux) atténue donc la pollution quand l’absence de phénomènes biologiques (arrêt de la croissance des végétaux) rend beaucoup mieux compte de la pollution à l’œuvre. On devrait donc parler de bio-dilution printanière et non de bio-concentration estivale.

Pour s’en convaincre il suffit de remarquer que le furane diminue fortement l’été du fait de la disparition estivale de la source polluante (chauffage domestique) quand les teneurs en PCB explosent. Une seule explication à ces comportements si différents… Aprochim continue malheureusement de polluer.

Résultats herbes de juillet 2015