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Projet « Chemin de Nature » entre Bouère et St Brice

Jeudi 28 novembre, les deux classes maternelles de l’école de Bouère sont parties à la découverte d’un beau chemin creux de Bouère. Les élèves étaient accompagnés par leurs maîtresses, Julie et Anne-Josée, mais aussi par un animateur nature de Mayenne Nature Environnement.

Cette sortie est la première pierre d’un projet qui s’échelonnera sur deux ans impliquant les deux école du SIVOS : Bouère et St Brice. Il s’achèvera par la labellisation d’un chemin de Nature entre St Brice et Bouère et la pose de panneaux explicatifs. Ce trait d’union pédestre entre les deux communes est pour nous très symbolique.

Entre Taude et Bellebranche est à l’initiative du projet et contribuera à sa réalisation à hauteur de 1500€.

Aliénations de chemins sur Bouère : en faire une chance pour le bocage.

Entre Taude et Bellebranche a participé à l’enquête publique se tenant à la mairie de Bouère du lundi 8 juillet 2024 à 9h00 au mardi 23 juillet 2024 à 12h00. Cette enquête avait pour objet 4 projets d’aliénation de chemins ruraux.

Tous ces projets, concernaient de petits tronçons n’altérant pas la circulation pédestre. Notre association n’avait dès lors pas d’opposition de principe à ces projets si la perte occasionnée pour le bocage était compensée. Sur ces 4 projets, seul celui du Haut Poteau appelle en l’état un avis défavorable de notre part.

Notre déposition à l’enquête ;

Cette enquête a permi à ETB de clarifier son positionnement sur les ventes de chemins.

Bouère est une commune bocagère.  Le SCOT de la Communauté de Communes de Meslay-Grez, et par suite son PLUI, font de Bouère une commune dont le bocage est à protéger. Se pose alors la question de ce qui est constitutif du bocage.

Si les haies font souvent aujourd’hui l’objet d’un classement à ce titre, les chemins en sont aussi un élément indispensable en ce qu’ils permettent le maintien ou l’implantation de ces fameuses haies en limitant les contraintes pesant sur l’exploitation des parcelles. Ils permettent aussi l’accès à tous à un paysage par nature fermé.

Par ailleurs, le chemin est aussi pour les communes un enjeu de maîtrise de leur propre territoire. En effet, une commune possédant un grand linéaire de chemin est mieux armée pour résister à de gros projets (exemple des carrières sur Bouère et St Brice) qui nécessitent souvent la maîtrise totale du foncier.

Lorsqu’un chemin ne fait plus l’objet d’une circulation avérée, sa qualité environnementale peut malgré tout en faire une réserve de biodiversité intéressante et de notre point de vue rendre sa vente injustifiée.

Enfin lors de ventes de chemins, même accaparés préalablement, on doit toujours avoir en tête que le patrimoine commun environnemental est dégradé en vue de favoriser un usage privé : permettre d’exploiter plus facilement une parcelle, privatisation d’une voie bordant une maison en en améliorant la jouissance… L’opération ne peut donc faire l’économie d’un bilan coût/avantage pour l’environnement. Dans cette réflexion une simple vente ne permet pas de compenser la perte pour le bocage. Un accompagnement par des plantations de haies ailleurs peut cependant la rendre acceptable.

Au vu de ces éléments le projet d’échange de terrain au lieu dit « La Martinière » s’avère exemplaire.

Il est en effet tout à fait judicieux que la mairie ait proposé un échange de foncier permettant de créer une voie douce bordée de haies entre le hameau des Vignes et le bourg de Bouère. Cela restitue un vrai chemin au bocage, tout en augmentant le linéaire de haies. Par ailleurs cela sécurise des déplacements pédestres fréquents mais dangereux à cet endroit. Le bilan coût/avantage de l’opération pour le bocage nous semble très avantageux.

A l’opposé le projet de vente des chemins accaparés au lieu dit du « Haut Poteau » ne nous semble pas abouti en l’état en l’absence de compensation pour le bocage.

Dans le cas présent, une simple cession s’apparente comme la validation de la détérioration antérieure du secteur alors qu’il est possible d’utiliser cette cession pour l’améliorer.

Pour nous, il faudrait que cette cession, comme il a été demandé à Monsieur Cartier au Tertre, soit accompagnée d’une plantation de haies le long du PDIPR contigüe. Cela briserait l’openfield actuel et fermerait la vue sur le site industriel SEVESO. Cela permettrait aussi de reconstituer une continuité écologique entre le petit bois de la Pélivière et les deux haies jouxtant la voie ferrée.

Notre association accepterait d’aider à cette replantation et ne s’opposerait pas au déplacement de la haie perpendiculaire au chemin, dont le preneur a souhaité l’arrachage il y a deux ans, si sa replantation venait s’intégrer au linéaire implanté le long du PDIPR. Ainsi le bocage serait amélioré tout en facilitant l’exploitation des parcelles agricoles.

En l’état, le bilan coût/avantage de l’opération pour le bocage nous apparaît comme défavorable (perte d’un chemin sans compensation).

20 ème Assemblée Générale d’Entre Taude et Bellebranche

Vous voulez vous informer sur l’état de l’environnement sur les communes de Bouère, St Brice et Grez en Bouère? Venez assister à l’Assemblée Générale d’Entre Taude et Bellebranche vendredi 17 mai à 20h30 (Petite salle à l’arrière de la mairie de St Brice). On y parlera surement de nos actions pour la protection du bocage, de la future implantation d’éoliennes et du suivi des deux entreprises SEVESO du secteur : Aprochim et Brenntag.

A la recherche de « l’élevage bovin bas carbone en Mayenne » par la Chambre d’Agriculture

Le 22 mars 2024, Entre Taude et Bellebranche a organisé un débat à St Brice visant à rechercher les types d’exploitations laitières vertueuses du point de vue des émissions de gaz à effet de serre.

Comme le montre le document ci-joint, il s’agit principalement d’exploitations laitières extensives ayant une part de maïs assez faible et un linéaire de haies important permettant de capter une part non négligeable des émissions de l’exploitation.

Si l’intervenant faisait remarquer que cela s’accompagnait d’une baisse du nombre de personnes nourries à l’hectare le débat a permi de montrer que le nombre d’hectares consommés à l’extérieur de l’exploitation pour produire l’alimentation des bovins des exploitations intensives réduisait considérablement cet écart.

A l’échelle du monde, et c’est bien de cela qu’il s’agit lorsqu’on parle de réchauffement climatique, un développement du modèle extensif, couplé à un bon niveau de formation de l’exploitant, permettrait de réduire significativement les émissions.

Site en chantier estival

Bienvenue sur le site d’ Entre Taude et Bellebranche.

L’association essaye actuellement de moderniser son site et d’en faciliter sa gestion.

Pour tous renseignements, merci de nous contacter :
-par courrier, 4 rue du Pont Gâté 53 290 Saint-Brice
-par mail à l’adresse suivante : taudeetbellebranche@akeonet.com