petite photo de notre repas (d’autres viendront bientôt)
Un moment fort agréable!
MERCI de votre participation.
Vous avez été nombreux à apprécier les courgettes apéro.
C’est avec regret que nous limitons le repas à 80 convives mais pour cette première et vue les contraintes liées à l’utilisation du four à pain, nous ne voulons pas prendre de risque.
Alors pour faire saliver les chanceux, et attendre une réédition pour les autres, vous trouverez ci-dessous un petit aperçu des essais effectués le 17 juin.
(Chez Eric de Roquefeuil- sortie route de Bierné)
Menu (prix unique à 10€)
Apéritif
Tarte flambée (cuite au four à pain)
Salade de fruits – Gâteau au chocolat
Café
Venez partager avec nous ce moment de convivialité . Cela contribuera à assurer le financement des actions judiciaires en cours!
Contactez-nous dès maintenant pour réserver votre ticket!
mail : taudeetbellebranche@akeonet.com
Il n’y aura que 80 chanceux!
Dans sa dernière lettre à ses adhérents France Nature Environnement pays de la Loire a rédigé un long article sur la situation ubuesque vécue par les habitants de Bouère et Grez en Bouère.
Cette fédération régionale, partenaire d’Entre Taude et Bellebranche, relève ainsi que s’il fallait s’en tenir à l’ordonnance du TA de Nantes, il faudrait accepter qu’une pollution considérée comme avérée par le tribunal puisse dans le même temps être considérée… comme réglementaire!
Une jurisprudence à mille lieux du principe du pollueur/payeur et que nous contestons avec FNE devant le Conseil d’Etat.
Le guide sentinelle de l’environnement en Pays de la Loire édité en version papier fin 2014 est maintenant téléchargeable sur le site de FNE Pays de la Loire.
Vous pouvez y retrouver les 21 fiches thématiques à télécharger indépendamment les unes des autres ainsi qu’une fiche de signalement des atteintes à l’environnement à compléter en ligne.
La protection de l’environnement est de la responsabilité de tous … et de chacun.
–Rapport moral et rapport d’orientation (Président Antoine Housset)
2015 a encore été une année où le dossier Aprochim dominait….
Ceci étant notre activité en 2015 n’a pas porté que sur ce dossier et heureusement.
Nous avons d’abord participé intensément à l’activité de FE 53.
Voir après le rapport d’activité
Tout ceci trace notre agenda de 2016 avec une activité soutenue similaire à 2015
Nous connaissons nos forces pour réussir et nous entendons bien les garder en 2016 :
vigilance/résistance, solidarité/soutien … et Aprochim mais pas qu’Aprochim
–Rapport d’activité de l’année 2015
96 adhérents – 11 administrateurs – 4 invités au CA –
Nous fonctionnons en CA (5 dans l’année) mais l’actualité (surtout Aprochim) et les nombreuses réunions de commissions nous sollicitent chaque semaine sans relâche.
Les mêmes points que les années précédentes vont être développés :
Pollution PCB par Aprochim
Faits marquants 2015 :
Conclusion : Aprochim se réfugie derrière le 1.25 pcg mais elle le dépasse allègrement depuis 5 ans. La pollution demeure sur les riverains et sur l’élevage.
L’objectif d’ETB, c’est de faire acter les 0.3 pcg de l’INERIS.
–Urbanisme participation à la concertation et à l’enquête publique du SCoT Pays Meslay-Grez : enrayer l’urbanisation – protection du bocage des recommandations certes mais peu de prescriptions etc.
–La Taude, suivi au comité de pilotage. 1ère année de réalisation du Contrat de Restauration des eaux. Présentation par Cécilia André technicienne de rivière.
–La carrière du Bois Jourdan, peu d’activités, le comité de suivi se réunira au printemps 2016, plantations sur la zone de stockage, le soutien des eaux du Fondrieux suivi par le Syndicat de Bassin (Cécilia André).
–Forêt de Bellebranche, démenti de l’ONF (cette petite forêt de moins de 150 ha n’est pas à vendre (richesse environnementale et fréquentation publique). Une reconnaissance « site remarquable » est en cours de validation officielle.
–FE 53, 25 associations : un « pôle » Sud – Mayenne avec d’autres associations du secteur ?
Participation aux bureaux et CA, ainsi qu’aux commissions des carrières.
–Rénovation de notre site depuis juillet plus lisible et nombreuse documentation.
–Rapport financier, bilan au 23 janvier 2015
Vote unanime des rapports
Elections, tiers renouvelable : Danielle Mothais – Cécile Robert – Eric de Roquefeuil et Jean Vauzelle
Au Conseil d’administration qui a suivi :
Election du même bureau : Président (Antoine Housset) – vice présidente (Elizabeth de Labeau) – secrétaires (Jean Vauzelle – Cécile Robert) – Trésoriers (Roger Leroy – Danielle Mothais) –
Administrateurs : Albert Badier – Louis de la Brière – Benoit Marichal – Eric de Roquefeuil – Cyril le Tourneur d’Ison
Mercredi 9 mars le juge des référés, saisi en urgence par la société Aprochim, a examiné la légalité de l’arrêté préfectoral du 11 février 2016. Celui-ci avait pour but de modifier l’encadrement de l’activité de la société Aprochim afin de tenir compte du rapport de l’INERIS et, ce faisant, de mieux protéger riverain et agriculteur. Si le juge ne conteste pas les résultats de l’étude menée par l’INERIS, il refuse pourtant au préfet le pouvoir d’en tirer toutes les conséquences.
Dans son ordonnance rendue le 11 mars 2016, le juge a rejeté la plupart des moyens soulevés par la société, mais a considéré que le seuil de 0.3 pg de pcb, au-dessus duquel l’INERIS affirme que l’élevage est impossible, n’était pas conforme à la législation européenne qui fixe un seuil de 1.25pg.
La préfecture et les associations (ETB, FE53 et FNE Pays de la Loire) analysaient ce seuil de 1.25pg comme un seuil de commercialisation et non comme un seuil de protection de l’élevage contre une pollution chronique. Le juge n’a pas retenu cette analyse et a donc décidé qu’il n’était pas dans les pouvoirs du préfet de fixer un seuil inférieur à 1.25 pg.
In fine, deux légitimités s’affrontent : la science soutient qu’au-dessus de 0.3 pg il n’est pas possible de pratiquer durablement l’élevage quand le droit, sans remettre en cause l’INERIS, affirme qu’il n’est pas possible au préfet de mettre en oeuvre ce nouveau seuil. A ne pas contester ce raisonnement, ce que nous ferons sans doute, l’élevage pourrait donc s’éteindre lentement… mais légalement.
Cependant, et c’est là une bonne nouvelle, le juge n’a pas remis en cause la légitimité d’une norme dans l’environnement. Aprochim a d’ailleurs répété à longueur de plaidoirie qu’il existait une valeur réglementaire européenne de 1.25pg.
Nous demandons donc à la préfecture de prendre un arrêté provisoire fixant comme seuil 1.25pg dans les prairies (dans l’attente de trouver une voie de droit pour fixer 0.3pg). Il faut savoir que ce seuil a été dépassé par Aprochim plus de 40 fois en 5 ans et 7 fois en 2015.
Si nous étudierons rapidement toutes les possibilités de mettre en place la norme scientifiquement établie de 0.3, il y a donc une urgence absolue à ce qu’aprochim respecte la norme qu’elle brandit avec vigueur devant les tribunaux tout en la piétinant…dans les prairies.
13ème Assemblée Générale – Vendredi 18 mars 2016 – 20 h
Salle polyvalente – parking proche – SAINT – BRICE
Toujours les mêmes objectifs d’environnement :
Aprochim depuis 5 ans – les plans d’urbanisme locaux et intercommunaux – la Taude – le sentier de l’Abbaye et le site de Bellebranche –
Intervenants extérieurs sur ces différents points
Adhérents ou non,
Venez, vous informer et continuer de nous soutenir.
Confirmant, avec de légères modifications, le projet d’arrêté présenté au CODERST le 17 décembre 2015, le préfet a présenté ce jour les nouvelles dispositions réglementaires s’appliquant à l’usine Aprochim.
En plafonnant à 0.3pg (moyenne sur 5 mois) et en tous points du territoire les rejets dans les prairies, le préfet se dote enfin d’une norme permettant d’encadrer la pollution diffuse aux PCB qui met à mal depuis plusieurs années l’activité agricole locale.
« Cet arrêté marque une étape très importante dans la gestion de la crise, estime Antoine Housset, président d’Entre Taude et Bellebranche. Désormais on ne pourra plus, comme par le passé, constater une pollution du milieu sans pouvoir sanctionner l’industriel pourtant reconnu responsable par les scientifiques de l’INERIS. La protection des riverains prime enfin sur toute autre considération.» […]
Ce 9 février 2016, la Cour de Cassation vient de casser l’arrêt de la Cour d’Appel d’Angers qui avait relaxé B. Marichal des accusations de diffamation à l’encontre de la société Aprochim.
L’association prend acte d’une décision attendue, tant le jugement de la cour d’appel semblait mal rédigé. Les juges s’étaient en effet appuyés sur un argument de forme très fragile mais qui avait l’immense avantage d’esquiver le débat au fond.
Dans son arrêt, la Cour de cassation relève que « dans la discussion concernant le rejet de PCB et les risques sanitaires, le propos impute à Aprochim le fait d’ignorer les lois et les règlements en matière environnementale et de mettre ainsi en danger la santé de ses personnels. L’imputation, a-t-elle estimé, vise un fait précis (…) susceptible d’être prouvé ou discuté » qui peut porter atteinte à l’honneur et à la considération.
Tout comme la Cour de cassation nous espérons donc que ce 4ème round judiciaire permettra enfin d’aller au fond du dossier.
Aujourd’hui comme hier, Entre Taude et Bellebranche renouvelle son soutien total à son administrateur.
Article du Ouest-France du 12/2/2016